ALFA
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Il devient manifeste que les conditions du vécu social humain se modifient, vraisemblablement pour des raisons naturelles, comme, par exemple, le vécu de la densité démographique ou du savoir informatiquement assisté, mais aussi par la capacité humaine à s'adapter à la fois à ce changement, ainsi qu'à ses propres adaptations selon ce que Doug Engelbart a introduit sous le nom d'"augmentation".
Cette capacité sera appelée "capax" et l'accomplissement par chaque homme en sera sa "capacitation". Le bien commun sera donc la dynamique de capacitation de chacun au sein de la multitude augmentée.
Le propos d'ALFA, en tant qu'"Architectonie Libre/Free Architectonie", est de réunir les mèmes premiers, c'est à dire architectoniques, commun à la sapience partagée de toutes les disciplines humaines et de leurs utilisations du "plus machina" qui s'en trouveront unifiables selon une pensée non limitée par une mathématique, reconnue il y a près d'un siècle comme incomplète, mais selon son extension aux multitudes agoriques et à leurs relations polylectiques selon une raison aux tiers non exclus, à laquelle il sera référé comme une mathémagorique à explorer.
Le compendium d'ALFA correspond donc, à un moment donné, au multiconsensus de description d'un paradigme partageable par les membres de la science et de la recherche participative, pour leurs théories, leurs conflexions, leurs publications, le paramétrage de leurs systèmes autonomes, etc. sous une license creative common réclamant que toute poursuite soit publiée sous la même licence.
Elle repose sur l'idée que les poïésis naturelles, humaines, collectives et artificielles, ne sont pas que des créations ontiques ex-nihilo mais aussi la découverte de connexions existantes ou nouvelles possibles au sein de l'interligence des composants premiers de l'univers, le ce par quoi tout est lié. Le travail sur la rédaction d'ALFA est porté de façon ouverte par le groupe de travail du LERDA.
