Bonjour ! : Différence entre versions
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{shop}} | {{shop}} | ||
− | + | Montpellier, le 17 juin 2019, | |
− | |||
− | + | Chers amis et collègues rechercheurs, universitaires et civils, | |
− | + | Ceci est le site <ref>Aristote nous a apporté la notion de point, Descartes d'espace et Berner-Lee de site.</ref> d'une préoccupation : celle de la multitude augmentée, tiers-lieu de la [[Glossaire#Multiprenance|multiprenance]] où la [[Glossaire#Multitude|multitude]] et le [[Glossaire#Peuple|peuple]] se prennent mutuellement en "en-réseau" sous les auspices du '''commun''' de leur '''[[Glossaire#Sapience|sapience]]''' : la validation, la compréhension et le partage de leurs savoirs. | |
− | + | De quoi est-elle faite ? Quelle est sa grammaire ? Quels sont nos outils et nos méthodes pour nous aider à l'atteindre et la mettre en pratique ? | |
− | + | Mon parcours m'a fait connaitre et, avec bien d'autres, influer sur la diktyologie <ref> Meci à '''Paul Mathias''' d'avoir nommé la science de ce qui nous réunit en l'[[Glossaire#Interligence|interligence]] commune. </ref> de l'"en-réseau" moderne. A partir de là il devenait nécessaire de nous doter d'un modèle libre de ce qui est conceptuellement premier (''architectonique'') à notre environnement commun étendu, une fois clos le moratoire trentenaire de cette extension, imposé par la transition vers l'Etat "en-réseau" (1986-2016) qui se cherche encore (cf. réglementation, RGPD, plateformes d’Etat). | |
− | + | Sous le nom de "Plan M", pour "multitude", j'ai proposé une réflexion commune (conflexion) sur la manière d'en débattre ensemble à partir de nos expériences probantes (DNS et adressage, Sommet Mondial, Listes de discussion + Barcamp des organisations normatrices, Wikipedia, start-ups) ou moins probantes (cloisonnement universitaire, édition de la recherche, GAFGovs, augmentation limitée). Cette réflexion m'a montré les limites que nous avions a rencontrer : la communication peut conduire à l'intercompréhension, mais aussi à la cacophonie (''qui lui est souvent préalable''), surtout lorsque l'économie ancienne, comme tout écosystème, cherche à toujours survivre, s'étendre et se reproduire. | |
− | Le but ici est de voir, comprendre et savoir comment répondre ensemble à tout cela. | + | Nous n'en sommes pas encore au stade de l'augmentation de la multitude de chacun des humains. Trop de freins sont encore à desserrer. Mais cela n'est plus vrai du préalable obligé de la multitude de la science et du développement s'ouvrant par la pratique du participatif (réunion université/société civile) au niveau commun du "plus machina" que nous vivons depuis quarante ans au coude à coude, également avec les Etats et l'industrie. |
+ | |||
+ | Comme le montre ce simple accueil, notre "ecriluparlé" fourmille de concepts nouveaux que nous servons par des "mots et des bots" (chaque lien à cliquer pour expliciter le terme dont on a eu besoin) que nous aurions besoin de stabiliser en « Machina », multilangue de l’anthropobotique de notre neurocène naissant. | ||
+ | |||
+ | Le but ici est de voir, comprendre et savoir comment répondre ensemble à tout cela à travers un polylogue ouvert et s’autodocumentant. | ||
Le conveneur. | Le conveneur. |
Version du 18 juin 2019 à 13:58
|
Montpellier, le 17 juin 2019,
Chers amis et collègues rechercheurs, universitaires et civils,
Ceci est le site [1] d'une préoccupation : celle de la multitude augmentée, tiers-lieu de la multiprenance où la multitude et le peuple se prennent mutuellement en "en-réseau" sous les auspices du commun de leur sapience : la validation, la compréhension et le partage de leurs savoirs.
De quoi est-elle faite ? Quelle est sa grammaire ? Quels sont nos outils et nos méthodes pour nous aider à l'atteindre et la mettre en pratique ?
Mon parcours m'a fait connaitre et, avec bien d'autres, influer sur la diktyologie [2] de l'"en-réseau" moderne. A partir de là il devenait nécessaire de nous doter d'un modèle libre de ce qui est conceptuellement premier (architectonique) à notre environnement commun étendu, une fois clos le moratoire trentenaire de cette extension, imposé par la transition vers l'Etat "en-réseau" (1986-2016) qui se cherche encore (cf. réglementation, RGPD, plateformes d’Etat).
Sous le nom de "Plan M", pour "multitude", j'ai proposé une réflexion commune (conflexion) sur la manière d'en débattre ensemble à partir de nos expériences probantes (DNS et adressage, Sommet Mondial, Listes de discussion + Barcamp des organisations normatrices, Wikipedia, start-ups) ou moins probantes (cloisonnement universitaire, édition de la recherche, GAFGovs, augmentation limitée). Cette réflexion m'a montré les limites que nous avions a rencontrer : la communication peut conduire à l'intercompréhension, mais aussi à la cacophonie (qui lui est souvent préalable), surtout lorsque l'économie ancienne, comme tout écosystème, cherche à toujours survivre, s'étendre et se reproduire.
Nous n'en sommes pas encore au stade de l'augmentation de la multitude de chacun des humains. Trop de freins sont encore à desserrer. Mais cela n'est plus vrai du préalable obligé de la multitude de la science et du développement s'ouvrant par la pratique du participatif (réunion université/société civile) au niveau commun du "plus machina" que nous vivons depuis quarante ans au coude à coude, également avec les Etats et l'industrie.
Comme le montre ce simple accueil, notre "ecriluparlé" fourmille de concepts nouveaux que nous servons par des "mots et des bots" (chaque lien à cliquer pour expliciter le terme dont on a eu besoin) que nous aurions besoin de stabiliser en « Machina », multilangue de l’anthropobotique de notre neurocène naissant.
Le but ici est de voir, comprendre et savoir comment répondre ensemble à tout cela à travers un polylogue ouvert et s’autodocumentant.
Le conveneur.
- ---
- ↑ Aristote nous a apporté la notion de point, Descartes d'espace et Berner-Lee de site.
- ↑ Meci à Paul Mathias d'avoir nommé la science de ce qui nous réunit en l'interligence commune.