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De LRtech
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Ce projet est celui d'une boutique des sciences où la société civile puisse questionner sa "recherche citoyenne", tant - selon l'évaluation des Académies des Sciences - "hors murs" que "participative", dans son souci d'une augmentation multi-cohérente de sa sapîence [1] humanumérique et éthitechnique commune de la multitude des "sapiens plus machina", et son application à l'étude de la capacitation technosociétale personnelle de chacun.
  1. Cette exploration réclame une extension terminologique introduite à son Glossaire.



Montpellier, le 17 juin 2019,


Chers amis et collègues rechercheurs, universitaires et civils,

Ceci est le site [1] d'une préoccupation : celle de la multitude augmentée, tiers-lieu de la multiprenance où la multitude et le peuple se prennent mutuellement en "en-réseau" sous les auspices du commun de leur sapience : la validation, la compréhension et le partage de leurs savoirs.

De quoi est-elle faite ? Quelle est sa grammaire ? Quels sont nos outils et nos méthodes pour nous aider à l'atteindre et la mettre en pratique ?

Mon parcours m'a fait connaitre et, avec bien d'autres et depuis trente ans, influer sur la diktyologie [2] de l'"en-réseau" moderne. A partir de là il devenait nécessaire de nous doter d'un modèle libre de ce qui est conceptuellement premier (architectonique) à notre environnement commun étendu, une fois clos le moratoire trentenaire de cette extension, imposé par la transition vers l'Etat "en-réseau" (1986-2016) qui se cherche encore (cf. réglementation, RGPD, plateformes d’Etat).

Sous le nom de "Plan M", pour "multitude", j'ai proposé une réflexion commune (conflexion) sur la manière d'en débattre ensemble à partir de nos expériences probantes (DNS et adressage, Sommet Mondial, Listes de discussion + Barcamp des organisations normatrices, Wikipedia, start-ups) ou moins probantes (cloisonnement universitaire, édition de la recherche, GAFGovs, augmentation limitée). Cette réflexion m'a montré les limites que nous avions a rencontrer : la communication peut conduire à l'intercompréhension, mais aussi à la cacophonie (qui lui est souvent préalable), surtout lorsque l'économie ancienne, comme tout écosystème, cherche à toujours survivre, s'étendre et se reproduire.

Nous n'en sommes pas encore au stade de l'augmentation de la multitude de chacun des humains. Trop de freins sont encore à desserrer. Mais cela n'est plus vrai du préalable obligé de la multitude de la science et du développement s'ouvrant par la pratique du participatif (réunion université/société civile) au niveau commun du "plus machina" que nous vivons depuis quarante ans au coude à coude, également avec les Etats et l'industrie.

Comme le montre ce simple accueil, notre "ecriluparlé" fourmille de concepts nouveaux que nous servons par des "mots et des bots" (chaque lien à cliquer pour expliciter le terme dont on a eu besoin) que nous aurions besoin de stabiliser en « Machina », multilangue de l’anthropobotique de notre neurocène naissant.

Le but ici est de voir, comprendre et savoir comment répondre ensemble à tout cela à travers un polylogue ouvert et s’autodocumentant.

Le conveneur.


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  1. Aristote nous a apporté la notion de point, Descartes d'espace et Berner-Lee de site.
  2. Meci à Paul Mathias d'avoir nommé la science de ce qui nous réunit en l'interligence commune.